Le blog de Laurent GUERBY

Les dividendes enrichissent-ils les actionnaires ?

Par Laurent GUERBY, mercredi 5 avril 2006 à 22:41:15 :: #41 :: rss

Le journal Le Monde titre "Pour contrer l'offre hostile de Mittal Steel, Arcelor enrichit ses actionnaires" sur le dividende exceptionnel de la société luxembourgeoise Arcelor, Alternatives Économiques parle de "grosses gâterie supplémentaire" pour les actionnaires du CAC40.

Les actionnaires reçoivent de l'argent quand les entreprises distribuent des dividendes, donc ils s'enrichissent , logique non ?

Logique peut-être mais en pratique ... faux.

Comme nous allons le voir, un actionnaire ne s'enrichit pas lorsqu'une entreprise lui verse un dividende.

Pour commencer, il faut savoir que pour toucher un dividende il faut posséder au moins une action avant le début d'une journée spéciale, décidée en assemblée générale de l'entreprise et rendue publique, et qu'on appelle la date d'ex-dividende (ou "ex-date" dans le jargon), le premier jour à partir duquel recevoir le dividende est exclus. Chaque action que vous possédez avant l'ouverture du marché de ce jour la va vous donner droit au montant dividende, 10 actions, dix fois le dividende. Le dividende est payé un peu plus tard (de quelques jours à un mois), à une date aussi publiée à l'avance, la date de paiement du dividende. La valeur des dividendes rapporté au cours de l'action est en général autour de quelques pourcents (0.1% a 10%), certaines entreprises ne versent pas de dividendes, certaines versent un dividende par an (en France par exemple), d'autres tous les trimestres soit quatre par ans (aux USA).

Une première chose, si vous avez achetez votre action une seconde avant la cloture de l'ex-date ou si vous aviez l'action depuis 10 ans, vous recevrez le même dividende. De même si vous revendez votre action le lendemain matin à la première seconde d'ouverture du marché, vous recevrez quand même le montant du dividende à la date de paiement. En pratique donc, vous pouvez detenir une action pendant quelques secondes de marché, soit une nuit, et vous avez droit au même dividende que tout le monde. Fidélité des actionnaires ? Hum.

Est-ce que le capitaliste sauvage qui sommeille en vous viens de se reveiller et vous hurle : argent facile ! J'achète le soir, je revends le matin et hop j'empoche les quelques pourcents du dividende !

Un peu de pratique : Microsoft a décidé fin 2004 de verser un des plus gros dividendes de l'histoire boursière, au total plus de 30 milliards de dollar en un seul paiement d'un dividende de 3.08 USD par action (voir cet article du BEA). L'ex-date était le lundi 15 novembre 2004, l'action à la cloture du vendredi 12 novembre 2004 valait 29.97 USD.

Hop j'achéte le vendredi soir, j'ai donc échangé 29.97 en billet tout verts de l'oncle Sam pour une action Microsoft, mon portefeuille vaut 29.97 vendredi soir. Avec le dividende que je suis maintenant sur de recevoir ça fait - 29.97 + 29.97 + 3.08 = 3.08, le luxe ! Le week-end je dépense mon argent en hamburgers chez McDonald, et lundi matin je surveille l'ouverture des marchés. Argh catastrophe, Microsoft ouvre à ... 27.34, descends même jusqu'à 27.20, remonte à 27.50 et cloture à 27.39, je décide de revendre juste à la cloture. Bilan comptable : - 29.97 + 3.08 + 27.39 = +0.5, mais ou sont passé mes 2.58 pour arriver à 3.08 ? Qui m'a piqué 84% de mon gain certain ?

En fait tout est très "moral", comme je n'ai pas pris un grand risque, dans un marché ou tout le monde à le droit de jouer de manière il n'y a pas de "raison" que je gagne plus que quelqu'un qui a caché ses 29.97 USD sous son oreiller vendredi soir et qui les récupère lundi matin.

Par l'absurde, si ça marchait, tout le monde acheterai des actions le jour de l'ex-date, si tout le monde achète en général l'action monte. Et le matin, tout le monde revends donc en général ça baisse. Si la différence est en moyenne plus grande que le montant du dividende, une partie des boursicoteurs vont se décourager, dans l'autre sens plus de boursicoteurs vont jouer, au final la différence s'equilibre autour de la valeur du dividende.

Les gens qui s'en assurent sont appelés arbitragistes, et le processus de comparaison entre l'oreiller et l'achat-revente d'action mets en évidence ici s'appelle un arbitrage, gagner de l'argent sans prendre de risque, ce qui ne peut exister que quand les arbitragistes dorment trop longtemps.

Au final, les actionnaires ne s'enrichissent donc pas lors qu'une entreprise verse un dividende, contrairement à ce que raconte tous ces journalistes émérites de journaux sérieux.

Questions subsidiaires : pourquoi la perte de gain est de 16% ? Et qui s'enrichit vraiment quand l'entreprise décide de verser un dividende ? Mais alors pourquoi les entreprises versent-elles des dividendes ?

Au passage je travaille pour BNP Paribas Arbitrage SA :)

Note : cours de Microsoft aux jours considérés sur Yahoo Finance

Ajout 20060419 0819 Quelques données sur les performances des stocks avec dividendes vs ceux sans chez Big Picture.

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Commentaires

1. Le jeudi 6 avril 2006 à 14:54:02, par vulgos

Alors, ces réponses, ça vient? :)
Au hasard, je dirais que ce sont les banques qui s'enrichissent. Pourquoi les entreprises font ça? Aucune idée. Pour rester potes avec leur banquier? :)

2. Le jeudi 6 avril 2006 à 19:32:25, par Flaff

"Mais alors pourquoi les entreprises versent-elles des dividendes ?"

De nombreuses entreprises cotées versent très peu de dividendes. Mais comment pourrait-on gagner de l'argent en bourse si l'investisseur individuel n'y venait pas se faire plumer (avec l'espoir d'en apprendre assez sur les places de marché pour se refaire à l'avenir des pertes subies lors de son entrée, tel le frimeur de foire moyen s'imaginant pouvoir gagner au tir à la carabine à condition de savoir assez bien viser) ?

3. Le samedi 8 avril 2006 à 18:27:53, par Laurent GUERBY

vulgos, non en fait c'est l'état qui s'enrichit lorsqu'une entreprise verse des dividendes, car une partie de ces dividendes qui viennent de bénéfices déjà imposés (enfin en général, parfois les entreprises versent des dividendes en empruntant de l'argent car elles ne font pas de bénéfice...), vont être imposés de nouveau chez l'actionnaire. Surprise :).

Le chiffre de 16% de "gain" sur le versement du dividende est en fait en moyenne le taux d'imposition des actionnaires sur le dividende versé, en effet il faut l'inclure dans l'arbitrage. Donc un moyen amusant de calculer l'imposition moyenne des actionnaires sur une bourse est de faire la moyenne des (valeur_cloture-valeur_ouverture)/dividende.

Flaff, oui certaines entreprises ne versent peu ou pas de dividendes.

En fait l'argent que gagne l'entreprise devrait s'intègrer normalement dans la valeur du cours de l'action si l'entreprise décide de le garder en actif financier. Par exemple, avant de verser ces dividendes, les revenus de Microsoft étaient à hauteur de 25% des revenus des placements en actif financier de cette immense cagnote.

L'activité boursière "spéculative" est comme tu le dis un jeu ou sont sensés gagner les plus informés au détriment des moins informés.

En théorie, en dehors de cet effet "redistributif" :) un investisseur en moyenne ne gagnera pas plus en bourse qu'en achetant des obligations d'état. Je reviendrai sur le sujet.

Pour mon emploi du mot "spéculatif", je reprends un message que j'ai posté chez Bernard Salanié :

bsalanie.blogs.com/econom...

Un pinaillage au passage : vendre un action X pour acheter une action Y n'a aucun impact direct sur les ressources des entreprises concernees, ces mouvements sont purement spéculatifs (parier sur le bon numéro). Bien sur tout est plus facile quand le cours en bourse d'une entreprise est montant plutot que descendant, mais ce sont des effets indirects : banquiers plus confiants donc acces au credit moins cher, actionnaires moins regardants sur les dirigeants, possibilité d'OPE grace a la confiance des investisseurs, etc...

Seul l'achat de nouvelles actions lors d'introduction ou d'augmentations de capital, et les achats d'obligation donnent une veritable ressource directement utilisable par l'entreprise.

Il me semble d'ailleurs que depuis quelque temps deja, les bourses des grand pays sont destructrices de capital car il y a plus de rachats d'action ou de mouvements vers du "private equity" que d'introduction et d'augmentation de capital. Je n'ai pas de pointeur sous la main.

4. Le samedi 8 avril 2006 à 18:31:58, par Laurent GUERBY

Pour la partir sur le pourquoi" du versement, je n'ai pas de réponse précise.

Je pense qu'il y a un effet psychologique pour signaler la "maturation" de l'entreprise. Autre effet, un actionnaire qui vends ses actions parce qu'il a besoin d'agent récupère la valeur de l'action mais perds ses droits de vote, un dividende lui donne de l'argent sans perte de ses droits de vote.

Si vous avez des idées :).

5. Le lundi 10 avril 2006 à 10:37:17, par Olivier Bouba-Olga

je ne suis pas spécialiste d'analyse financière, mais j'ai du mal à être convaincu par l'argumentation, notamment quand il est dit "Au final, les actionnaires ne s'enrichissent donc pas lors qu'une entreprise verse un dividende".
* ok sur le fait qu'acheter des actions le temps de ramasser le dividende puis revendre ensuite ne marchera pas, dès lors que le gain est compensé par les variations du titre. Mais la conclusion que je ferai c'est plutôt "les spéculateurs ne s'enrichissent donc pas lorsqu'une entreprise verse un dividende.
* en revanche, imaginons que j'ai des actions Arcelor depuis quelque temps déjà, Guy Dollé m'annonce un doublement ou triplement du dividende, je serais quand même un peu plus riche en fin d'année, même si je paye un peu d'impôts dessus, non?

6. Le lundi 10 avril 2006 à 17:54:18, par jck

"* en revanche, imaginons que j'ai des actions Arcelor depuis quelque temps déjà, Guy Dollé m'annonce un doublement ou triplement du dividende, je serais quand même un peu plus riche en fin d'année, même si je paye un peu d'impôts dessus, non?"
non,le dividende ne change pas la "fortune" de l'actionnaire:tu as un titre qui vaut x avant dividende d et apres tu as d et un titre qui vaut x-d [on simplifie en ignorant les taxes]

7. Le lundi 10 avril 2006 à 20:28:55, par Laurent GUERBY

jck, argh encore un financier (je me trompe ?) qui commente sur ce blog ...

Olivier, comme le confirme jck, le patrimoine de l'actionnaire "non spéculateur" ne change pas d'un centime (hors taxation).

C'est amusant comme en dehors des salles des marchés, cette information est vraiment peu connue, même chez les économistes :).

8. Le lundi 10 avril 2006 à 20:58:48, par jck

jck, argh encore un financier (je me trompe ?)
voit mon blog ca te donnera une idee

9. Le mardi 11 avril 2006 à 00:39:54, par Laurent GUERBY

jck, tu travailles sur les dérivés ?

10. Le mardi 11 avril 2006 à 11:24:55, par Olivier Bouba-Olga

petite question : est-ce que vous savez si l'évolution du cours de l'action est corrélé avec le versement des dividendes? (en gros, est-ce que les acteurs sur les marchés aiment bien qu'on leur verse des dividendes, mais si stricto sensu ca ne change rien?). auquel cas, on comprendrait que les firmes en verse.
autre question : j'ai cru voir passer des études montrant que les entreprises octroyant des actions sans droit de vote subissent une décote. A-t-on des résultats clairs sur la question?

Comment expliquer que les firmes versent des dividendes si ca ne change rien? J'aurai intuitivement une explication "théorie des conventions" à la Orléan : si les acteurs sur les marchés considèrent qu'une bonne entreprise est une entreprise qui versent des dividendes (où plutôt si les acteurs sur les marchés considèrent que les acteurs sur les marchés considèrent qu'une bonne entreprise est une entreprise qui verse des dividendes), alors on a intérêt à verser des dividendes. De la même façon qu'une convention partagée sur les marchés pendant assez longtemps a été de considérer qu'une bonne entreprise est une entreprise de la nouvelle économie. Avec les dégâts que cela a produit...

11. Le mardi 11 avril 2006 à 13:08:56, par Laurent GUERBY

Olivier, il y a clairement des comportements différents des cours entre les stocks à gros dividendes et ceux sans ou avec petits dividendes, les universitaires et boursicoteurs publient beaucoups sur ce genre de sujet, mais cela a plus trait à des paramètres secondaire comme la volatilité et les sauts, et un peu moins sur le rendement en absolu (qui reste difficile à prévoir :). Je reviendrai sur le "taux sans risque", les cours des actions et plus d'arbitrages amusants.

Les droits associés aux actions sont une véritable jungle, on y trouve de tout (et après on se plaint de la réglementation publique :). Quel est leur effet, c'est aussi difficile à dire dans le sens que d'autres paramètres sont surement prépondérants dans la valorisation.

J'ai souvent fait la boutade dividendes = marketing, mais certains s'inquiètent d'une interprétation ou en fait cela signifie que les entreprises n'ont plus vraiment de projet d'investissement et donc pas grand chose d'utile à faire avec leurs profits (pour la valeur future de l'entreprise).

12. Le mardi 11 avril 2006 à 14:10:43, par jck

@L.G
"jck, tu travailles sur les dérivés ?"
yes

13. Le mercredi 12 avril 2006 à 00:24:45, par Laurent GUERBY

jck, et ainsi se réduit progressivement la variance sociale des commentateurs sur ce blog :).

14. Le mercredi 12 avril 2006 à 16:54:33, par poleta33

tres interessant ce billet ! merci !...

15. Le mercredi 14 janvier 2009 à 21:56:18, par Laurent GUERBY

Une bonne description de ce qu'est une action ici :

economibasic.blogspot.com/2009/01/les-actions-majoritairement-de-gauche.htm...

16. Le mercredi 11 mars 2009 à 17:26:53, par julien

Bonjour,
2009, la crise, et critique à tout va des dividendes versées récemment par certaines entreprises, bref, voici que je me retrouve sur votre blog après quelques recherches sur internet pour en savoir un peu plus.
Une chose que je ne comprends pas dans votre message et le commentaire de jck, c'est que vous semblez d'accord sur cette variation de cours de l'action qui arrive suite au versement du dividende, hors j'ai l'impression que vous évoquez deux conséquences distinctes. Je m'explique (je tente en tout cas...):
jck dit "tu as un titre qui vaut x avant dividende d et apres tu as d et un titre qui vaut x-d", car l'entreprise a d'autant moins de fonds (qui définit exactement son cours d'action (et c'est peut-être là que je me trompe justement en me relisant mais j'aimerais connaître votre point de vue)) que ce qu'elle vient de se défaire pour attribuer les dividendes.
Et vous, vous dites que le phénomène s'établit en fait automatiquement via les arbitrages qui sont fait au lendemain du versement des dividendes.
Vous semblez pourtant d'accord l'un avec l'autre alors que j'ai l'impression que dans un premier cas l'explication est strictement comptable et non sujette à variation (un dividende de 3 euros entraînera exactement une perte de l'action de 3 euros). Et dans le second cas, il semble y avoir un ajustement D'A PEU PRES 3 euros dû aux différents arbitrages. D'où ma confusion... Merci pour votre éclairage. Julien

17. Le mercredi 11 mars 2009 à 17:29:57, par julien

Quelle forme prend un versement de dividendes s'il vous plaît? Mon PEA va automatiqueemnt être crédité d'une somme, associée à aucune action, au lendement de la versée des dividendes par la société par exemple?

18. Le mercredi 11 mars 2009 à 20:00:40, par Laurent GUERBY

julien, le cours d'une action en bourse n'est qu'indirectement liée a la valeur comptable, mais ce qui se passe est que les arbitragistes dont je parle font au final décrocher la valeur de l'action sur le fondement de cette valeur comptable justement décrite par jck. C'est pour cela que nous sommes d'accord.

L'a peu près de la variation du cours de l'action apres le dividende est due aux fluctuations "naturelles" des cours des actions qui se produisent tous les jours qu'il y ait un dividende ou pas.

Pour ton PEA, le compte espece associé a ton compte action va être crédité du montant des dividendes reçus par les actions que tu détiens automatiquement sans que tu n'aie rien a faire. Ton relevé de compte PEA indiquera probablement de quelle action le versement dividende vient.

Pour les actions françaises la grosse période des dividendes c'est le mois de mai.

19. Le jeudi 12 mars 2009 à 16:38:24, par julien

Bonjour,
Merci pour cette réponse claire.
J'ai lu que les dividendes étaient "plus lourdement taxées (au titre de l'impôt sur le revenu) que les plus-values sur les actions" cf. webinet.blogspot.com/2009/03/aimez-vous-les-dividendes.html , mais ça ne me paraît pas forcément exact.
En effet, si nous détenons nos actions sur un PEA, que des dividendes nous sont versées, ces dernières seront associées au compte du PEA comme vous me l'avez dit. Nous serons donc taxés il me semble de la même manière que lors de la vente de toutes nos actions et de la clôture du PEA, à savoir exempté (en fonction de l'âge du PEA bien sûr) sauf CRDS et CSG. Là, la fiscalité ne sera pas plus lourde donc pour les parties dividendes de la somme du PEA, il y aura juste eu une variation du cours comme il y en a tous les jours (avec une partie forcément négative au lendemain du versement des dividendes ok, mais qui peut être en partie compensée par les variations journalières normales du cours, comme vous l'avez suggéré). Il semble que les dividendes sont donc bels et bien profitables à l'actionnaire. Qu'en pensez-vous?
Julien

20. Le jeudi 12 mars 2009 à 16:40:51, par julien

C'est dans le principe bien sûr de ne pas revendre ses actions au lendemain de la versée des dividendes...

21. Le vendredi 13 mars 2009 à 20:12:47, par Laurent GUERBY

julien, la fiscalité des dividendes est un sujet complexe, par exemple dernierement le législateur a introduit un prelevement libératoire forfaitaire sur les dividendes mais qui n'est interessant que pour les tres fortunés. Dans le cadre d'un PEA, je ne sais pas quelle est la fiscalité (et cela doit changer avec le temps), dans le cadre d'un compte titre classique je crois qu'il y a un abatement sur les dividendes perçus.

Je ne dispose pas de chiffres globaux sur la fiscalité des dividendes vs les montants versés, je suis preneur, mais je pense que les rachats d'action des entreprises - qui sont un autre moyen de transmettre de l'argent aux actionnaires que le versement d'un dividende - n'existerait pas si la fiscalité des dividendes etait la plus légère, et je suppose que les comptables de ces grandes entreprises sont au courant du sujet :).

22. Le lundi 20 avril 2009 à 14:08:20, par Laurent GUERBY

Quelques informations de plus chez webinet:

webinet.blogspot.com/2009/03/aimez-vous-les-dividendes.html

23. Le vendredi 1 mai 2009 à 21:27:58, par scooby

Bonjour, vous dites qu'il faut acheter l'action la veille du détachement, mais faut-il le faire au comptant ou peut-on le faire aussi au SRD? Et dans ce dernier cas, bénéficie-t-on aussi de l'avoir fiscal?
Merci pour votre réponse.

24. Le vendredi 1 mai 2009 à 22:07:57, par Laurent GUERBY

scooby, je pense que le SRD ne modifie rien pour le dividende et pour l'avoir fiscal, mais mieux vaut demander a votre intermédiaire financier.

25. Le vendredi 1 mai 2009 à 23:33:56, par scooby

Merci pour votre réponse. Mais en poursuivant mes recherches, j'ai trouvé que si on est au SRD, on ne touche pas le coupon mais une indemnité compensatrice du montant du coupon par le détenteur "réel" de l'action. Je pense donc qu'on ne doit pas bénéficier de l'avoir fiscal. Mais bon, je vais continuer à chercher...

26. Le dimanche 23 mai 2010 à 17:07:39, par Jeux

Pour rebondir sur la Bourse et en particulier le CAC40, après avoir tenté une initiation, je n'ai pas continué plus loin. Le système de spéculation est attrayant et prenant en soit, mais l'attrait du profit rend la chose malsaine à mes yeux. Je ne serais pas surpris d'apprendre que la bourse entraine une dépendance chez certaine personne. C'est un peu comme le joueur de casino, attiré et pris par le jeu d'argent, ayant du mal à décrocher...

27. Le lundi 23 août 2010 à 14:32:28, par Octave